Il aime son bureau, il aime la paix et la sérénité qu'il peut lui trouver. Comme tout le monde de noël, son bureau est une sorte de chalet. Fait de bois avec des poutres apparentes et une cheminée qui doit avoir le triples de ton âge. Le feu crépite et les braises se jettent sur la vitre de protection. Sur ton bureau, il y a biensûre une pile de lettre qui commence à arriver, mais surtout ta thermos de chocolat chaud. Noël approchant tu commences à avoir de plus en plus de travail. Le reste de l'années est plutôt calme et il en profite pour s'occuper du rangement. Il reçoit un nombre incalculable de lettre et il aime que tout soit rangé correctement. Mais cela lui prend énormément de temps de répondre que le rangement doit attendre. Un tel point que le trente et un décembre sonne il ne voit plus le sol de tout bureau. Quand il a commencé ce job, ce n'était qu'un travail d'étudiant, il y avait encore ce vieux McGregor, un artiste, il lui a tout appris. La mort de cet homme fut une fasse compliquée dans la vie d'Idhunn. Il avait une place de mentor de confident pour le jeune artiste qu'il était. Reprendre le flambeau était comme une évidence. Une part de lui souhaitait que le savoir de McGregor reste à jamais dans ses lieux. La porte de son bureau s'ouvre et la fraîcheur de l'extérieur envahit pendant un cours instant la pièce. À droite de celle-ci se trouve un sapin, enterrer dans un pot de terre, pas encore décorer malgré le nombre de touriste qui commence déjà à afflué. C'est une femme qui vient d'entrer dans son bureau et pas n'importe quelle femme, c'est elle, Bonnie. La propriétaire du monde de noël, autrement dit, une amie de longue date. Puisqu'avant que cette société soit la sienne, elle était à ses parents et il travaillait déjà ici. "Que me vaut cette charmante compagnie." Tout en souriant, un sourire charmeur qu'il n'autorise qu'aux jolies demoiselles. Il ne faut pas oublier l'histoire qu'il y a entre les deux jeunes gens. Id est peut-être froid, voir glaciale avec les autres femmes, mais Bonnie ne lui laisse pas indifférent. "Une petite envie sauvage devant la cheminée ?" Cela ne saurait pas la première fois, ni la dernière. Votre relation n'est pas commune, votre relation est digne d'une chanson d'amour, vous ne deviez pas vous éprendre l'un de l'autre ... Mais la vie en a voulus autrement et désormais le coeur de Id bat plus fort quand celle-ci est dans les parages. "Oui, je n'ai pas encore décoré le sapin, mais je le fais cette semaine au plus tard !" Une part de lui ne cesse de penser que c'est trop tôt, noël n'est que dans cinquante deux jours, mais c'est surtout le gagne pain de la demoiselle. Il sait comme les traditions ont importantes pour North Pole.

L’année est passée tellement vite que t’as du mal à croire qu’on est déjà au mois de novembre. Tu sais à quel point la ville se remplit à partir de ce moment et ça te rend vraiment heureuse. T’as besoin de ça, de mouvement, d’occupation pour ne plus penser à ton histoire d’amour chaotique. A tes histoires d’amour plutôt. Parce que tu veux pas te l’avouer mais tu en as une deuxième qui commence sans que tu ne puisses pas contrôler. T’aimerais que tout s’arrête, te retrouver seule pour réfléchir mais tu n’y arrives pas. Alors tu te mets à fond dans le travail, ça te permet de respirer. T’as fait le Tours des chalets du marché, t’as dit bonjour aux vendeurs et tout est en place. Tu as une équipe formidable et tu le sais. Et puis inévitablement tu passes devant son bureau, tu sais que tu ne devrais pas t’arrêter que t’as pas de raison valable mais c’est plus fort que toi. Alors après avoir frappé doucement à la porte tu entres et tu tombes sur lui et cette pièce en bordel. Ça te fait sourire même si tu ne sais pas comment il fait pour travailler dans ces conditions. Je viens mettre un peu d’ordre, j’savais que ce serait déjà recouvert de feuilles ! Tu t’approches en souriant mais tu rougis un peu face à sa remarque, il te fait de l’effet, beaucoup trop d’effet. Je.. non ! Pas ici, enfin j’veux dire pas maintenant. Tu te mélangés dans tes mots et tu te mets à rire. Qu’est ce que vous allez devenir ? Tu jettes un coup d’œil au sapin et te viens cette brillante idée. Pourquoi attendre, on peut le faire ensembles ? A moins que tu n’aies prévu de le faire avec quelqu’un d’autre ? ta vilaine jalousie qui refait surface alors qu’il n’y a pas lieu d’être.

L'organisation dans le chaos, c'est exactement de cette façon qu'il arrive à travailler. Alors, certes c'est souvent incompris des gens, mais du moment que son boulot est fait. Il est toujours fait et d'une façon assez admirable, il faut l'avouer. Ce n'est pas qu'une impression, mais Noël arrive de plus en plus tôt chaque année. De ce fait son bureau ce fait écraser par des lettres de plus en plus tôt. Il ne pensait pas recevoir de la visite, en général le chalet est assez ignorez, il n'y a rien à voir sauf un homme qui écrit. Il ne s'attendait surtout pas à une visite de sa part. Bonnie reste sa supérrieur, la nouvelle propriétaire du monde de noël et en cette saison qui commence, elle déborde de travail. Enfin, c'est ce qu'il a toujours pensé en voyant Monsieur et Madame Young travaillait. Mais il ne peut pas nier être heureux de pouvoir observer son magnifique visage en se début d'aprés-midi. "Il y a deux options , soit on embauche quelqu'un pour ranger derrière moi ou soit ... on demande aux enfants d'attendre au mois la mi-décembre pour écrire au père noël. Les premières lettres arrivent désormais mi-octobre ! Halloween n'est pas encore passé." A North Pole, il n'y a pas de saison pour noël, mais tout de même. Il s'amuse, il met la jeune femme mal à l'aise et il adore ça. Elle s'approche de lui et ferme enfin la porte pour ne pas trop descendre en température. Il rigole devant les paroles qu'elle peut avoir à son égard. "Pas maintenant ?" Tout en s'approchant dangereusement d'elle, lui retirer le gant qu'elle porte à la main droite. "C'est peut-être mieux ainsi, ma bosse est stricte, le boulot c'est le boulot, elle n'aime pas tellement que je me laisse à ce genre de fantaisie." Lui chuchotant doucement à l'oreille. Aurait-il voulus qu'elle cède à la tentation, évidemment. Il est épris, il ne rêve que de sa présence, il en meurt d'envie. Ce lion qui a toujours souhaitait vivre solitaire, ce lion qui à toujours refuser de laisser parler son coeur, n'a désormais plus le choix. Il détourne son regard vers ce pauvre sapin complètement nu. Ce sapin qu'il doit à tout pris décoré désormais avant la fin de la semaine. "Peut-être bien ... c'est le rêve de toutes les habitantes de venir m'aider à faire le sapin, tu m'as regardé ?" Une pointe de vérité se cache derrière l'ironie de ces paroles. "Mais si tu as envie de t'y mettre, fait-toi plaisir!" Idhunn n'aime pas vraiment ce qui touche à la décoration, il laisse toujours son amie Krissy s'occupait de ce genre de choses comme pour lui acheter des vêtements.

Il évoque une embauche pour éviter que ce ne soit pas un véritable chantier dans son bureau. Tu ris légèrement et ne peux t’empêcher de le taquiner un peu trouvant une autre solution au problème. Ou alors j’embauche quelqu’un de plus organisé que toi, ça doit se trouver. J’ai entendu dire que Joey est au chômage. Sourire joueur aux lèvres, le fameux Joey est le beau goss de la ville arrivé il y a peu. Moi vouloir le rendre jalouse ? Ps du tout. Je plaisante et il le sait, on joue c’est la seule façon qu’on a de communiquer. Mais ça devient dangereux, addictif. Tu le regardes ensuite approcher dangereusement et te dis que tu es foutu. Il retire un de tes gants, s’approche de ton oreille et tu frissonnes comme une adolescente. Tu recule d’un centimètre pour avoir l’air scandalisé. J’ai même entendu dire qu’elle donnait des punitions à ses employés qui ne respectent pas le règlement. Regard joueur que tu lui jettes, t’as envie de lui toi aussi mais pas tout de suite quelqu’un pourrait débarquer. Liam pourrait arriver, même s’il ne te fait jamais ce genre de surprise. T’as un petit moment d’absence en pensant à ton petit ami mais tu reprends vite conscience quand il évoque les habitantes de la ville. Tu ne peux pas t’empêcher de lui mettre une petite tape sur l’épaule et de bouder un peu. Si tu préfères leur compagnie pas de soucis je te laisse hein ! Si avec ça il ne voit pas que tu as développé des sentiments pour lui c’est qu’il est con ou aveugle. Si je le fais, tu le fais avec moi ! Ou alors je retourne dans mon bureau. Petit chantage du genre si tu fais pas, je pars. T’es pères qu’il te retiendra, tu y crois !

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La jalousie est un sentiment qu'il ne pensait pas pouvoir ressentir un jour. Il n'avait plus ressenti ce sentiment depuis qu'il avait quitté le lycée. Depuis qu'il s'était rendu compte que ce n'était pas utile et surtout depuis qu'il avait troqué le visage boutonneux d'un adolescent pour une barbe brune et viril. Il ne manquait plus de confiance en lui, sauf dans les cas où la charmante Bonnie s'amusait à le comparer avec une autre personne en ville. Que ça soit sur son travail ou sur la vie privée. Déjà l'imaginer dans les bras de Liam, alors qu'il tombe amoureux d'elle, lui fait du mal, mais c'était dans le marché, alors comparé son travail. Il sait qu'il est le meilleur dans sa catégorie. Il n'est qu'un employé. Ce qui le rend jaloux c'est de savoir que Bonnie trouve un autre homme meilleur. Qu'imagiez Bonnie être proche d'une autre personne. D'imaginer la demoiselle loin de lui tout simplement. "Tu ne trouveras jamais quelqu'un d'aussi doué et encore moins aussi charmant lorsqu'il écrit." Tout cela avec un clin d'oeil, cachant ta jalousie par du narcissisme. "Si c'était le cas, je serais bien plus désobéissant. Ma chef a un joli petit fessier dont je ne me lasse jamais de regarder." Si certains pensent que les combinaisons de ski ne sont pas sexy. Id n'est pas de cette avi, il n'y a rien de plus moulant. Ce vêtement suit les courbes sensuelles des femmes, mais c'est surtout quand Bonnie en porte qu'il se régale. Discrètement, il se permet de la regarder par la fenêtre de son travail. La chef du monde de Noël est une femme très belle et personne ne peut dire le contraire. Il avait réussi à la rendre jalouse et le jeune homme se régale. Il l'entend à sa voix, Bonnie n'apprécie pas l'idée qu'une autre femme puisse l'aider à faire le sapin. "Tu n'as aucune raison d'être jalouse, je ne cherche l'affection d'aucune autre femme." Il n'y a qu'elle qu'il veut et malheureusement ça le tue intérieurement. Il sait que ce n'est pas réciproque. Il sait que cette histoire n'est que charnel et puis s'était le jeu, s'était la règle, il n'aurait pas du en tombé amoureux. "Tu ne préfèrerais pas que je trie toutes ses lettres ?" Avec de petits yeux de cocker, mais rien ni fait, elle t'entraine vers les cartons proches du sapin. "On commence par où?" Chacun sa façon de faire le sapin. "Je t'interdis de le dire à Krissy sinon je vais devoir décorer celui de l'appartement et un sapin par an, c'est suffisant."